Un mauvais coucheur
Premier exemple : ça va beaucoup mieux en ne disant pas que le combat mené depuis la révolution française est gagnée par les socialistes d’inspiration communiste et totalitaire. Car que voulaient-ils, Gracchus Babeuf, Buonarroti et Weitling, avant Marx et Engels ? Un communisme égalitaire, la condamnation de la notion de la propriété individuelle, l’abolition de l’argent et la centralisation de la production dans des « entrepôts communs » et un gouvernement tout-puissant en charge de la redistribution de ces biens.
Eh bien le résultat est au-delà de leurs espérances, et on peut comprendre que des insoumis hurlent qu’on les prive de la possibilité de participer à la redistribution. Pire même, les socialistes sont devenus libéraux, c’est-à-dire qu’ils ont compris que les gens aiment que leur reviennent les fruits de leur travail, et qu’ils sont prêts à travailler comme des serfs pour que, après la ponction de l’essentiel de leurs revenus, il leur en reste encore un peu. Le libéral-socialisme, c’est un gouvernement tout-puissant en charge de la redistribution raisonnable des biens, raisonnable voulant dire qu’il faut distribuer plus à ceux qui savent faire fructifier l’argent. C’est pour cela qu’il faut enrichir les riches et les habiles, comme il est normal que ces riches se réunissent périodiquement dans une station de sports d’hiver pour se mettre d’accord sur la politique à suivre pour que perdure cette juste répartition.
Vous voyez bien que les choses vont beaucoup mieux en ne les disant pas ! D’autres exemples suivront. D’ailleurs les vôtres seront les bienvenus…