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… et 100 fois se relever – Maryvonne Mathéoud – Format papier

De MARYVONNE MATHÉOUD

Pelvoux, Hautes-Alpes, automne 54, Odette met au monde une fille qui vit trois heures. Vient ensuite, en décembre 55, un garçon évidemment choyé et qui se révèle « difficile ». Arrive enfin, deux ans après, Maryvonne, la fille qui fait le choix inconscient de réparer les souffrances de la famille… Le père est guide de haute montagne, moniteur de ski en hiver, chasseur invétéré, et la mère fait tourner la maison et accomplit les très durs travaux des champs. Très jeune, Maryvonne l’assiste ; elle est programmée pour être mère au foyer et dévouée aux autres, en s’oubliant elle-même. Sa vie lui a été volée. 

(3 avis client)

Le prix initial était : 18,00€.Le prix actuel est : 17,00€.

Description

… et 100 fois se relever – Format papier

De Maryvonne Mathéoud

Dans la Collection Autobiographie
Pelvoux, Hautes-Alpes, automne 54, Odette met au monde une fille qui vit trois heures. Vient ensuite, en décembre 55, un garçon évidemment choyé et qui se révèle « difficile ». Arrive enfin, deux ans après, Maryvonne, la fille qui fait le choix inconscient de réparer les souffrances de la famille… Le père est guide de haute montagne, moniteur de ski en hiver, chasseur invétéré, et la mère fait tourner la maison et accomplit les très durs travaux des champs. Très jeune, Maryvonne l’assiste ; elle est programmée pour être mère au foyer et dévouée aux autres, en s’oubliant elle-même. Sa vie lui a été volée.
Elle se marie jeune et donne la vie à trois enfants mais sa vie de couple ne lui apporte pas la reconnaissance dont elle a besoin.
Elle traverse des périodes d’euphorie qui lui font renverser des obstacles, prendre des responsabilités sociales, éduquer ses enfants, soutenir des combats contre les injustices – qui la conduisent à plusieurs reprises en Algérie, en Turquie, voire au Kurdistan – et d’autres périodes de dépression qui se terminent à l’hôpital.
Et toujours sous médicaments à haute dose.
Une vie chaotique mais d’une richesse extrême, un exemple pour les personnes qui souffrent de cette maladie insidieuse qu’est le trouble bipolaire, qui nécessite un traitement médical et une thérapie spécifiques.
Elle écrit Une vie volée, publié en 2020, qui retrace ses premières années jusqu’à la séparation d’avec son mari. …et100 fois se relever en est la suite.

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Journal Le Travailleur alpin Maryvonne Mathéoud ... et 100 fois se relever

 

Informations complémentaires

Poids 0,299 kg
Dimensions 12,5 × 21 cm
Nombre de page

236

Papier intérieur

Offset Preprint 80 g/m2

Papier couverture

Condat Silk 300 g/m2

Façonnage

Dos carré collé

Numéro ISBN

979-10-92673-33-3

3 avis pour … et 100 fois se relever – Maryvonne Mathéoud – Format papier

  1. Jean Taillardat

    Formidable leçon de vie ! Comment peut-on côtoyer la mort, comment peut-on attenter à ses jours … « 100 fois » ! et se relever avec une énergie telle qu’elle renverse des montagnes ! Ce livre est un récit au quotidien et surtout pas une histoire romancée, un témoignage qui devrait insuffler courage et engagement dans l’action pour les personnes atteintes de ce mal encore méconnu qu’est le trouble bi-polaire et leurs proches.

  2. amparoetwolf

    Au travers de ta narration j’ai appris à mieux te connaître, et ai découvert la dualité qui t’a déchirée depuis ta jeunesse. D’un côté il y a en toi la femme « antique », formatée, soumise, au service de sa famille, écrasée sous le poids des traditions. De l’autre côté une femme libérée a pris son envol dès l’adolescence, tournée vers le monde extérieur, entreprenante et militante contre les injustices. Une lutte intérieure entre ces deux pôles t’a rendu la vie si difficile.
    Je comprends combien ta défunte sœur aînée et le rôle de favori dont a bénéficié ton frère Régis ont influencé ta personnalité. Une fois sortie du cocon familial, ton ex-conjoint n’a pas adouci ta vie, mais n’a au contraire eu cesse de te rabaisser au seul rôle de femme au foyer en méprisant ton aspiration à devenir une femme militante, active dans la vie associative. Parmi tes déconvenues, j’ai été choqué par le traitement glacial et malhonnête de ta psychanalyste. Comment une personne sensée aider autrui peut-elle avoir une telle attitude !Tout au long de tes lignes j’ai ressenti ce message libératoire que tu adresses à tes lecteurs, en exorcisant toutes tes souffrances au travers de deux ouvrages remarquables. J’admire ta mémoire exceptionnelle grâce à laquelle tu décris avec force détails les événements de ta vie, y compris ceux remontant à ta prime enfance. Outre les aspects personnels, tu offres à tes lecteurs un tableau vivant de la dure existence des paysans de montagne. Je ne m’imaginais pas que ces conditions de vie et ces mœurs venus du fond des âges se perpétuaient jusque dans la deuxième moitié du vingtième siècle dans nos contrées.
    Au bout du tunnel il y a toujours une lumière qui éclaire la vie. »

  3. charles

    Il y a des moments qui font signe ! Le 12 avril, alors que je sortais de la bibliothèque du centre-ville avec Encore vivant que je venais d’emprunter, récit de Pierre Souchon sur sa bipolarité, je te retrouve à Félix Poulat à la manif de l’AFPS pour la libération des prisonniers palestiniens et, m’interrogeant sur ton livre Une vie volée, tu me dis que je le trouverai à la librairie « La dérive »; Ce premier témoignage écrit dont tu nous fait part, je l’ai lu et relu tellement il m’a touché par sa vérité et parce qu’il me rappelait mes propres souvenirs d’enfance comme celui d’avoir à 12 ans dormi à Ailefroide chez Victor Chaud, guide dont certaines voies portent encore son nom et trouvé mort en 52 au pied du Rateau, mais aussi parce qu’il me révélait avec ton écriture en « brut de fonderie » si je puis dire, combien moi-même, veuf maintenant de Dora, immigrée espagnole dont à Lyon nous avons eu tous deux 3 enfants, je n’ai pas assez porté attention à sa parole à elle de mère et de femme, à votre parole à vous les femmes !
    Alors je suis retourné à « la dérive » pour la suite … et 100 fois se relever, ton témoignage de bipolaire diagnostiquée à 55 ans. qui me fait pour ma part m’interroger à nouveau sur la « psychose maniacodépressive » de Bernard, mon frère aîné, étiquette attribuée par les psychiatres dont je n’ai eu connaissance que tardivement car mon frère, ce fut d’abord mon frère, très proche de moi – il avait juste un an de plus ; c’est à l’adolescence que s’est manifestée sa part de « folie » à laquelle je ne comprenais rien. Il est vrai qu’à ma naissance et celle de ma soeur jumelle nos parents qui ne s’attendaient pas à avoir des jumeaux n’avaient rien trouvé de mieux que de nous mettre dans sa chambre et de l’envoyer chez une tante, ce qui les a par la suite beaucoup culpabilisés, alors que cette phsychose a peut être une autre origine que ce traumatisme qu’il aurait subi dans sa première année.
    Mon interrogation rejoint ainsi la tienne, Maryvonne, avec l’incidence qu’a pu avoir Une vie volée sur ta bipolarité mais aussi la recommandation du Dr Ollivrin à devenir sujet de sa propre vie et pas seulement objet de diagnostics. Ton parcours que tu nous décrit si bien est d’une étonnante richesse comme l’a été celui de mon frère Bernard doté d’une grande délicatesse mais dans un tout autre domaine : sa prothèse, si je puis dire, n’a pas été l’écriture mais la flûte traversière, le dessin à la plume…
    Ton témoignage me fait découvrir aussi ta relation avec Edouard Schoene et sa participation ainsi que celle de Mariano Bona à AIAK pour la défense des Kurdes ; je ne sais si je pourrai venir à la réunion cet après-midi à SMDH vu mon état de santé et mes 87 ans mais avec le MRAP je partage pleinement votre action. Il y a aussi tes articles et ceux d’Edouard dans Le travailleur alpin auquel je suis abonné. Il y a eu enfin Rolande Borrelly que tu as connue et qui nous a quittés le 11 janvier 2022 ; je ne sais si tu as été informée de l’hommage qui lui a été rendu à St-Martin-le-Vinoux mais voici en pièce jointe mon propre témoignage.
    Merci mille fois Maryvonne ; c’est une chance pour moi que ta présence, que ton action.

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